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Ce n’est qu’un au revoir

Postuler pour un poste à l'étranger est une opportunité qui peut se présenter dans une vie professionnelle. Même si aujourd'hui les entreprises peuvent recruter localement des ressources ayant toutes les compétences requises, elles ont toujours besoin de faire appel à des collaborateurs possédant la culture de l'entreprise et capables de l'insuffler dans les filiales internationales. Pour ceux qui partent, c'est à la fois un pari, un défi et un risque.

Un choix très personnel
C'est parfois un rêve et souvent un choix familial – qui a souvent déjà été celui de leurs parents – plus encore qu'un projet professionnel : élever ses enfants à l'étranger, découvrir un autre nouveau pays, parler les langues.
Partir à l'étranger, c'est parfois recevoir son bâton de Maréchal : une occasion unique et motivante de changer de vie. Mais c'est une parenthèse. Quand le retour n'est pas préparé, le risque est grand de rentrer dans le rang.


Comment créer de la valeur ?
La dimension internationale est aujourd'hui indispensable, ne serait-ce que par la pratique des langues. Dans les grands groupes, l'international fait partie de la culture d'entreprise : les forts potentiels rentrent dans des programmes – il serait mal vu de refuser – qui sont également des tremplins. Votre carrière est planifiée, votre retour programmé.
En France, pays peu tourné vers l'international, la valeur ajoutée que vous rapportez de l'étranger doit être valorisée. Si vous êtes partis, c'est que vous êtes autonome, adaptable et que vous y ajoutez puissance de travail et leadership.


Comment partir ?
Vous avez un objectif, la croissance de l'entreprise, et un cadre de vie - maison, voiture, voire cuisinière … – bien meilleur qu'en France.
Mais attention, sur un cv 5 ans à l'étranger sont un avantage, mais 20 ans peuvent être un handicap. Vous devenez un homme ou une femme « à mission » : vous êtes volontaire pour partir avec le risque de devenir une sorte de mercenaire qu'on va déplacer d'un pays à l'autre, mais qui un jour aura besoin de rentrer – études des enfants, lassitude, choix familial …


Comment rater son retour ?
Vous ne l'avez pas préparé. Vous êtes encore dans la fleur de l'âge professionnel, vous avez généré de forts développements, bien supérieurs à ceux que l'on peut espérer en France et vous imaginez que votre société vous tend les bras pour récompenser vos succès.
Vous revenez au siège d'une entreprise qui a évolué et n'est plus la même que celle que vous avez quittée. Le poste de direction que vous visiez n'est plus disponible. De nouveaux talents ont émergé, qui ne vous connaissent pas. Votre retour n'est pas celui que vous avez imaginé.


Comment réussir son retour ?
Votre entreprise l'a préparé lors de votre départ. La parenthèse internationale se referme comme un épisode programmé dans votre parcours ; les succès que vous avez engrangés vous ont préparé et légitimé à une direction qui vous était promise.
Cette étape s'inscrit dans la culture de l'entreprise. Le rôle de leurs ressources humaines est de préparer certains candidats – plutôt ceux à fort potentiel – à ces carrières internationales : leurs départs mais aussi leurs retours afin de fluidifier leurs parcours.


L'obligation du réseau
A l'étranger, vous créez votre réseau localement, mais vous devez également entretenir votre réseau français si vous voulez optimiser vos chances de revenir avec succès. Les hommes changent. Ceux qui vous ont fait des promesses sont partis ou ne sont plus aux commandes. Il faut vous reconnecter à ce monde qui a continué à évoluer sans vous.

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